Un cadre ermite caché au fond de son bureau-caverne : voilà pour un patron une vision qui relève du cauchemar ! L'entreprise n'est pas un lieu de travail solitaire... Commencer à tisser un réseau dès son arrivée est « fondamental pour contribuer à la réalisation de ses projets. Il s'agit de construire une ligne de coopération interne. Mais avec qui ?
D'abord, les collaborateurs d'un premier cercle, incontournables pour atteindre les objectifs prévus. Puis, avec d'autres, d'une orbite un peu plus éloignée. Pour bien les identifier, il faut d'avoir une vue précise de ce que vous attendez des autres et de ce que les autres attendent de vous . Exemple : un directeur des ventes doit se rapprocher du patron des approvisionnements ou du marketing.
Rencontrer ces « indispensables » requiert une démarche formelle et informelle... on suggère donc de privilégier d'abord la sphère de la machine à café, des déjeuners, etc. En n'étant pas toujours collé aux mêmes et en ne parlant pas que boulot. Ensuite, nul n'empêche de demander à un collaborateur de bloquer une heure pour aborder une question pro. Cette fois, sans donner à la rencontre des airs de réunion d'état-major, on ne parle plus foot, ni enfants... Un rendez-vous formel marque l'esprit, tisse des liens plus sérieux...
Egalement qu'un réseau s'entretient. En acceptant d'être sollicité, autant que l'on sollicite les autres... En renvoyant l'ascenseur, etc. Et l'on effleure ici une dimension politique, qui induit la question des clans. La consultante conseille de ne pas se faire happer exclusivement par l'un d'entre eux, plutôt de favoriser la mixité. En somme, être un passe-muraille, mais sans en avoir la couleur !
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