mardi 26 janvier 2016

Un hiver slave

“ Cet hiver, le teint copie la blancheur de la neige, ses scintillements irisés et sa délicatesse ”, explique Guerlain, qui a baptisé son look hivernal Fairy Winter.



Pour adopter cette ambiance très “ princesse des neiges ”, il nous souffle ses conseils. - Unifiez le teint avec un fond de teint aussi léger que possible. 

  • Choisissez-le dans un coloris très “ lingerie ” : beige saumoné, beige ivoire, beige rosé. Travaillez-le aux doigts pour qu’il se fonde au grain de peau. Exemplaires : Fleur de Teint Rose Naturel, Guerlain ; Infaillible Make Up Porcelaine, L’Oréal Paris ; Repairwear Ivory Petal, Clinique ; Phyto Teint Éclat Soft Beige, Sisley. 
  • Astuce : si le teint accuse un petit coup de fatigue, mélangez un peu de correcteur au fond de teint (par exemple, le nouvel Éclat de Perle, Perle de Rosée By Terry qui fait la mine toute reposée). 
  • - Poudrez avec une poudre nacrée. Parfaite : la poudre Météorites Billes Winter Radiance, Guerlain. Cette association de billes givrées (blanc, rose frais, perle, bleu, mauve glacé...) recrée les reflets changeants de la lumière sur la neige. Dans le même esprit : Poudre Lumière Diorglam, Dior ; Poudre Teint Pur Mont Blanc, Nars (chez Colette) ; Midnight Shimmer Powder, Giorgio Armani Cosmetics. - Ajoutez une touche de cette poudre sur les reliefs : arête du nez, bombé du front... 
  • Le soir, n’oubliez pas le décolleté. Futé comme tout : le Body Lustre Hollywood Glow, BeneFit. Au contact de la peau, ce baume scintillant dépose nacres et pigments réflecteurs de lumière. - Teint diaphane, joues au diapason pour accentuer le côté pur, fragile. Jouez néanmoins un effet fraîcheur pour éviter toute fadeur, surtout si votre carnation est naturellement claire. 
  • De bons tons : le rose cendré, le bois de rose. L’application : on sculpte le contour de la pommette, pinceau bien en appui sous l’os, ensuite on estompe la texture en remontant légèrement vers les tempes. - Le soir, on peut “ givrer ” la couleur en lui superposant un nuage de poudre blanc neige, comme, par exemple, le nouveau Mini Touch Blush Neige, Yves Saint Laurent.

jeudi 7 janvier 2016

Glion Institut de Hautes Etudes

l’industrie hôtelière et touristique estime qu’elle générera d’ici à 2019 plus de 250 millions d’emplois à travers le monde, ce qui représente environ 10% de la main d’œuvre mondiale. 

 Considérant ces prévisions très encourageantes, une formation de pointe dans les domaines de l’hôtellerie et du tourisme se doit de former les futurs dirigeants en alliant les plus hauts standards de qualité avec une attitude professionnelle et personnelle irréprochable. 

C’est ce que Glion s’est attaché à faire depuis 1962 avec l’énergie et l’excellence qui caractérisent l’éducation hôtelière suisse et qui a contribué à l’excellente réputation dont jouit Glion aujourd’hui. Afin de former l’élite de cette vaste industrie en pleine expansion, Glion se doit de posséder une flexibilité et une indépendance exemplaire tout en se concentrant sur l’innovation et l’anticipation dans les techniques d’enseignement ainsi que l’écoute et l’observation de cette industrie en constante évolution. En choisissant Glion, vous rejoindrez une institution passionnée par son industrie et entièrement dévouée au futur développement de ses étudiants. Les 40 années d’expérience en éducation ainsi qu’une amélioration constante de nos programmes ont créé un réseau d’anciens élèves aux quatre coins du monde, fort de plus de 4500 membres. Glion offre une large palette de cursus de très haut niveau, du DEUGH au MBA, en passant par un Bachelor of Business Administration, ou encore des programmes post-universitaire de changement de carrière ou de spécialisation. Etudier à Glion, c’est vivre dans un cadre exceptionnel au sein de deux campus, un à Glion qui domine le superbe lac Léman et un à Bulle au cœur de la Gruyère. Après la visite de notre site web, www.glion.edu, n’hésitez pas à nous contacter pour tout complément d’information.

Les montres à l'heure des stars

Elle avait déjà prêté ses cheveux, ses cils et son teint à L'Oréal, ses jambes à la dernière campagne d'H&M et ses mains aux volants des voitures Citroën...

 Il ne lui restait plus que le poignet de libre. Et c'est à Ebel qu'elle a finalement choisi de le céder. Claudia Schiffer est loin d'être la seule à poser pour les horlogers : on compte aussi Nicole Kidman (Omega), Charlize Théron (Raymond Weil), Brad Pitt et Uma Thurman (Tag Heuer)... «La star, il n'y a que cela qui marche, explique Françoise Serralta, directrice de recherche au cabinet de tendance Peclers. Elle fait rêver. Tout ce qu'elle porte est forcément beau et de qualité.»

Dès les années 70, Rolex ou Tag Heuer avaient déjà compris l'intérêt qu'il y avait à employer ces demi-dieux et déesses. En 2015, l'exception est devenue la règle. En fonction de leur budget et de leur positionnement, les marques piochent leurs figures emblématiques à Hollywood, sur les podiums ou dans les stades. Pour Omega, le critère de sélection est simple. Il consiste à prendre les meilleurs dans leurs catégories : le mannequin Cindy Crawford, l'acteur Pierce Brosnan – alias James Bond –, et aujourd'hui la célébrissime comédienne Nicole Kidman. Tag Heuer, quant à lui, ajoute à son écurie, déjà pourvue en sportifs (le champion de golf Tiger Woods), de grosses pointures hollywoodiennes (Brad Pitt et Uma Thurman), susceptibles de lui apporter du glamour. 

Approche sensiblement différente pour Rolex. 


En faisant appel à des célébrités aussi pointues que la cantatrice Cecilia Bartoli, l'alpiniste Jean Troillet ou la danseuse étoile Sylvie Guillem, la marque cultive le paradoxe de l'élitisme de masse. Et si la star peut conforter l'image d'une griffe, elle sert également à la changer. En effet, Raymond Weil, par exemple, s'est offert le sourire oscarisé de l'actrice Charlize Theron, pour viser un positionnement plus luxe. «Nous n'avons pas vraiment eu le choix : travailler avec une ambassadrice est devenu banal, il nous fallait suivre cette mouvance», explique-t-on au sein de la marque horlogère. La recette fonctionne à merveille en Asie, grand consommateur de luxe, où le phénomène d'identification marche pleinement. 

Histoire de flatter la corde sensible du patriotisme, on fait appel à des visages au rayonnement plus régional : le mannequin chinois Carina Lau pour Longines, l'actrice Maggie Cheung – originaire de Hongkong – pour Ebel ou la chanteuse indonésienne Anggun pour Audemars Piguet. «Chacune des apparitions de l'artiste crée une émeute et cela nous a permis de conquérir les femmes sur le marché asiatique», s'enorgueillit-on chez Audemars Piguet France. 

Les vedettes américaines sont les plus chères 


Cette tactique a un prix que les maisons répugnent à communiquer. Jean-Christophe Babin, PDG de Tag Heuer, donne néanmoins une fourchette : «Dès qu'il s'agit d'une star américaine, le cachet minimum est d'un demi-million de dollars, à multiplier par deux, trois et plus, en fonction de la notoriété et du type de contrat, mais avec un retour sur investissement qui va bien au-delà.» Devant l'ampleur du phénomène et des sommes investies, la démarche s'est professionnalisée sous l'oeil d'avocats verrouillant les contrats. «Nos ambassadeurs signent des clauses qui garantissent notre droit de regard sur d'autres accords publicitaires éventuels», précise Jean-Christophe Babin. Car pour rester crédible, la star doit limiter et cibler ses apparitions. «Le manager de Claudia Schiffer a peut-être manqué de rigueur en la faisant travailler pour Citroën puis pour Ebel, lâche un publicitaire. À moins qu'Ebel veuille se positionner au même niveau que Citroën...» Ainsi, même si on s'en défend, la surexploitation peut entraîner une banalisation de l'image de l'égérie et donc des marques qu'elle représente. 
La montre devient un accessoire de luxe standard, noyé dans une communication plate qui brouille les identités des marques. «En Russie ou à Dubaï, pays où il n'y a pas de culture ancienne du luxe, ces publicités cousues de fil blanc fonctionnent bien mais elles commencent à asphyxier les clients occidentaux», estime Françoise Serralta. Les grands gagnants à terme pourraient être ceux qui tournent le dos au star-system. Ainsi, Cartier communique surtout sur son histoire et sur ses produits : «Par souci d'authenticité, nous refusons d'utiliser des stars dans nos publicités, explique Christine Borgoltz de Cartier International. Nos meilleurs ambassadeurs sont nos créations et nos clients.» Honnête.

vendredi 11 décembre 2015

Le régime belle peau

J'ai la peau sèche 


 C’est l’un des motifs les plus fréquents de consultation au sortir de l’hiver. “ Les crèmes ne suffisent pas toujours à enrayer cette décompensation de la peau, signale le Dr Pomarède *. Pour peu que l’on oublie de les appliquer un jour ou deux, voilà que ça pèle et que ça picote. Il faut donc hydrater, c’est-à-dire capter, fixer et, surtout, retenir l’eau en l’enfermant sous un film constitué de lipides. ” C’est ici que deux acides gras essentiels entrent en scène : les omégas 3 et 6. Les premiers activent la circulation cutanée et assurent la souplesse des vaisseaux, tandis que les seconds “ imperméabilisent ” le derme. Où les trouver ? Principalement dans les poissons des mers froides (maquereau, saumon, hareng, truite, thon, esturgeon...) – à mettre au menu au moins trois fois par semaine – et dans certaines huiles (colza, noix, pépins de cassis, lin) – à incorporer tous les jours dans la vinaigrette. 

 J'ai la peau grasse 





Contre les peaux qui produisent trop de sébum, les dermatologues ont une parade minérale : le zinc. Si l’hypersécrétion va jusqu’à provoquer une acné moyenne, ils le prescrivent sous forme allopathique. Mais pour atténuer une simple brillance, sur le front ou le nez par exemple, ils conseillent de se ravitailler en fruits de mer, poissons, foie, bifteck mais aussi en jaunes d’œufs. Attention : consommés au cours du même repas, le soja, le maïs ou le pain complet bloquent l’absorption du zinc. À ne pas négliger non plus : les vitamines du groupe B. Selon le Dr Pomarède, la B6 est particulièrement intéressante quand on a la peau grasse. Principales sources : germes de blé, abats, volaille, saumon, lentilles, haricots blancs, pain, céréales. 

 Je suis pâlotte 


 Même si l’on a, par nature, la peau diaphane, une pâleur excessive peut aussi révéler une carence en fer. Le phénomène est d’ailleurs assez fréquent chez les femmes dont les réserves sont mensuellement “ pillées ” par les règles et épisodiquement par les grossesses. S’il y a une fatigue associée, avec perte de cheveux et de la mémoire, difficultés de concentration, ongles cassants..., direction le laboratoire pour une analyse de sang : il faudra peut-être prendre du fer en comprimés. Avant d’en arriver là, autant reconstituer son stock en consommant de la viande rouge, du boudin, du foie, des huîtres et des moules, des pois chiches, des haricots blancs et des lentilles. Éviter de boire du thé ou du café au cours du même repas, car ces boissons en inhibent l’absorption. 

 J'ai le teint brouillé 


 Quand une femme s’en plaint en consultation, le Dr Nadine Pomarède lui demande systématiquement si elle fume. Neuf fois sur dix, elle répond oui. On devine le conseil qui s’ensuit : il faut arrêter ! “ Mais comme cela ne se fait pas du jour au lendemain, rien n’empêche d’en passer par des solutions d’attente. Pour favoriser l’élimination des cellules mortes : un micro-peeling aux acides de fruits. Pour satisfaire les besoins en antioxydants, augmentés chez les fumeurs : une orgie de fruits et légumes. Tous sont intéressants. Et, pour améliorer la vascularisation dermique – c’est à elle qu’on doit d’avoir le teint rosé –, encore des omégas 6 et 9. ” 

 Je bronze mal 


 Si la première exposition se solde systématiquement par un bon coup de soleil, c’est qu’un gros effort de préparation de la peau doit être fait. Il n’est pas question de supprimer les crèmes, mais de s’offrir un bouclier supplémentaire. Soit avec des aliments activateurs de bronzage : fruits et légumes riches en caroténoïdes (tomate, carotte, abricot...) et à feuilles vertes (brocoli, chou, persil, salade...), œuf, sauce tomate. Soit avec des compléments alimentaires formulés pour cet usage. Ma peau vieillit Rien ne peut, hélas, suspendre la course du temps. Mais en réglant son horloge à l’heure méditerranéenne, on peut espérer un petit délai supplémentaire pour l’apparition des rides et autres relâchements du derme. Une étude menée sur cinq cents profils différents (des Grecs, des Suédois...), mais tous âgés de plus de soixante-dix ans, a en effet montré une étroite corrélation entre les habitudes alimentaires et les signes du vieillissement cutané. Les plus marqués avaient un régime riche en charcuterie, sucreries, viande rouge, produits laitiers. Les mieux lotis se régalaient plutôt de fruits et légumes, d’huile d’olive, de légumineuses et d’œufs. Quant au soja, il ne peut en aucun cas prétendre au titre d’aliment anti-âge

mercredi 2 décembre 2015

Le luxe tisse sa Toile

Cette année, le luxe part à la conquête du Net.
Depuis quelques jours, Hermès propose d'acheter son carré de soie, en ligne. Et, pour le lancement de son nouveau jus, «Gaultier2», Jean Paul Gaultier a imaginé un incroyable site mêlant rencontres de fans, performances artistiques et boutique de parfums. Chez Louis Vuitton, tout en testant la vente en ligne, on s'apprête à lancer une nouvelle version du site de la marque. Quant à la maison Dior, confortée par les bons résultats d'un site comme e-luxury aux Etats-Unis, elle vient d'ouvrir sa toute première boutique sur Internet, une première réservée au marché français. 



Acheter en ligne, c'est vraiment une nouvelle façon de consommer, que l'on soit jeune ou retraité, souligne le directeur général de la distribution d'Hermès en France. Nos clients étaient de plus en plus nombreux à nous réclamer un site car tous n'ont pas une de nos boutiques à côté de chez eux.» Cliquer reviendrait donc à pousser la porte d'un magasin de luxe. En effet la création du site d'Hermès s'apparente à l'ouverture d'un nouveau point de vente, avec des informations spécifiques sur les produits et les nouveautés de la marque. Les articles de maroquinerie, toutefois, ne sont pas disponibles sur la Toile : «Ces produits sont des cas particuliers, il faut les voir et pouvoir les caresser.» 

Pas question, toutefois, d'écorner le mythe.

chaque objet acheté sur le site est livré dans sa boîte orange, décorée du célèbre bolduc chocolat. Nouveaux acheteurs «Internet nous permet d'offrir un plus à notre clientèle et de séduire de nouveaux acheteurs, ajoute le PDG de Beauté Prestige International, qui crée les parfums de Jean Paul Gaultier. Nous aurions pu lancer «Gaultier2» d'une manière beaucoup plus classique. Mais puisque le parfum a pour thème la rencontre, nous avons eu l'idée d'un site qui permettrait des échanges. Il a donc été conçu pour favoriser la communication entre les internautes et permet de créer seul ou à plusieurs son propre manga, de le garder pour soi ou de le mettre sur le réseau, en toute liberté.» Rémy Gomez reconnaît que la mission de ce site très réussi est aussi de diffuser l'image de la marque Gaultier auprès d'une cible plus jeune et plus internationale. Présenter une sélection de leurs produits sur le Net permet aussi aux griffes de proposer une nouvelle perception de leur image, grâce à des mises en images créatives, parfois très ludiques. Une manière d'accéder au rêve devant son écran. www.hermes.comwww.jeanpaulgaultier.com www.diorboutique.com

lundi 30 novembre 2015

Mon boss, son coach et moi

Mon patron a fait appel à un coach, qui l'accompagne depuis trois mois. Est-ce que je peux lui demander aussi de me coacher à titre individuel ? 

Vous avez certainement la possibilité d'une aide significative par le coach qui accompagne votre patron, mais elle est limitée voire incompatible si vous attendez de lui qu'il vous coache dans la plénitude d'une relation de coaching comme s'il était votre coach exclusif. Examinons les trois côtés du triangle dont les sommets sont coach, patron (n+ 1) et membre d'équipe (n). 


 Le côté 1 du triangle présente la relation entre le coach et le patron pour laquelle il peut y avoir un double contrat entre les acteurs. D'un côté, un projet de changement pour le patron qui définit un certain nombre d'objectifs de changement individuel et, de l'autre, un second contrat où le patron demande au coach de l'aider à fédérer l'équipe autour de lui. 

Le côté 2 du triangle indique la relation entre le patron et l'équipe qui peut, bien entendu, comporter plusieurs enjeux : rendre l'équipe plus cohérente, plus efficace dans l'atteinte de ses objectifs opérationnels, et améliorer la qualité de ses relations et sa capacité à résoudre des problèmes. Sur le côté 3 du triangle, indiquant la relation entre le coach et l'équipe, le contrat du coach est d'aider l'équipe à mieux fonctionner avec le patron et en elle-même. J'ai réalisé avec l'expérience que le rôle de coach d'une équipe peut être complètement bloqué dans sa contribution au team building par ce que j'appelle, « le piège du secret » : il arrive que les membres de l'équipe confient des informations en demandant au coach de les garder secrète. Le coach ne peut garantir ce secret. 

Au nom d'une prétendue confidentialité, il pourrait se trouver paralysé dans son action. D'une façon générale, indépendamment du travail d'équipe, on ne peut pas être, en même temps et pleinement, le coach de deux personnes qui sont dans des enjeux institutionnels ou de pouvoir significatifs. Du fait de la différence des niveaux hierarchiques et des rapports de pouvoir dans l'entreprise. Il existe cependant une posture permettant au coach de limiter l'ambiguïté des relations : il peut se mettre en position de médiateur rémunéré à part égale par les deux partenaires. A ce moment-là, le coach médiateur n'est plus celui de l'un ou l'autre partenaire mais le coach du couple formé par les acteurs.

vendredi 20 novembre 2015

Se créer un réseau

Un cadre ermite caché au fond de son bureau-caverne : voilà pour un patron une vision qui relève du cauchemar ! L'entreprise n'est pas un lieu de travail solitaire... Commencer à tisser un réseau dès son arrivée est « fondamental pour contribuer à la réalisation de ses projets. Il s'agit de construire une ligne de coopération interne. Mais avec qui ?


D'abord, les collaborateurs d'un premier cercle, incontournables pour atteindre les objectifs prévus. Puis, avec d'autres, d'une orbite un peu plus éloignée. Pour bien les identifier, il faut d'avoir une vue précise de ce que vous attendez des autres et de ce que les autres attendent de vous . Exemple : un directeur des ventes doit se rapprocher du patron des approvisionnements ou du marketing.
Rencontrer ces « indispensables » requiert une démarche formelle et informelle... on suggère donc de privilégier d'abord la sphère de la machine à café, des déjeuners, etc. En n'étant pas toujours collé aux mêmes et en ne parlant pas que boulot. Ensuite, nul n'empêche de demander à un collaborateur de bloquer une heure pour aborder une question pro. Cette fois, sans donner à la rencontre des airs de réunion d'état-major, on ne parle plus foot, ni enfants... Un rendez-vous formel marque l'esprit, tisse des liens plus sérieux...
Egalement qu'un réseau s'entretient. En acceptant d'être sollicité, autant que l'on sollicite les autres... En renvoyant l'ascenseur, etc. Et l'on effleure ici une dimension politique, qui induit la question des clans. La consultante conseille de ne pas se faire happer exclusivement par l'un d'entre eux, plutôt de favoriser la mixité. En somme, être un passe-muraille, mais sans en avoir la couleur !